Avis en vrac #3

Avis en vrac #3

Hello à tous !

Retour sur le blog avec ce troisième numéro de mes avis en vrac.

J’espère que vous allez tous bien, pour ma part heureuse de revenir par ici.
Mon absence sur le blog s’explique tout simplement par une envie qui n’était pas présente, donc pas de pression, après tout ici je suis chez moi et je fais ce que je veux lol, pas de contrainte, que du plaisir.

C’est parti pour vous présenter 4 romans que j’ai lus au cours des derniers mois.


VOX – Christina Dalcher
Dystopie – Editions Nil – 432 pages

Jean McClellan est docteure en neurosciences. Elle a passé sa vie dans un laboratoire de recherches, loin des mouvements protestataires qui ont enflammé son pays. Mais, désormais, même si elle le voulait, impossible de s’exprimer : comme toutes les femmes, elle est condamnée à un silence forcé, limitée à un quota de 100 mots par jour. En effet, le nouveau gouvernement en place, constitué d’un groupe fondamentaliste, a décidé d’abattre la figure de la femme moderne. Pourtant, quand le frère du Président fait une attaque, Jean est appelée à la rescousse. La récompense ? La possibilité de s’affranchir – et sa fille avec elle – de son quota de mots. Mais ce qu’elle va découvrir alors qu’elle recouvre la parole pourrait bien la laisser définitivement sans voix…
Christina Dalcher nous offre avec Vox un roman dystopique glaçant qui rend hommage au pouvoir des mots et du langage.

Un roman qui ne laisse pas de marbre.
La déshumanisation de la femme dans une société radicale et sexiste, avec que 100 mots à ne pouvoir prononcer par jour sous peine de se prendre une décharge électrique voire plus…
C’est un roman percutant avec un côté assez féministe.
Malgré quelques lenteurs j’ai beaucoup apprécié ma lecture.


Simetierre – Stephen King
Horreur – Editions Le livre de poche (Albin Michel) – 363 pages

Louis Creed, un jeune médecin de Chicago, vient s’installer avec sa famille à Ludlow, charmante petite bourgade du Maine. Leur voisin, le vieux Jud Grandall, les emmène visiter le pittoresque vieux « simetierre » forestier où des générations successives d’enfants de la localité ont enterré leurs animaux familiers. Mais, au-delà de ce « simetierre », tout au fond de la forêt, il en est un second, et c’est un lieu imprégné de magie qui vous enjôle et vous séduit par de mystérieuses et monstrueuses promesses. Bientôt, le drame se noue, et l’on se retrouve happé dans un suspense cauchemardesque, tellement affreux que l’on voudrait s’arracher à cette lecture…

Entrez dans l’horreur du « Simetierre », vous en ressortirez avec un regard différent sur vos animaux de compagnie…
Comme dans chaque Stephen King, les descriptions sont très présentes, néanmoins j’ai été très captivé par ma lecture.
La fin est un peu prévisible mais ne gâche pas la lecture.
La psychologie des personnages est excellente de même que l’ambiance qui peut donner des sueurs froides.


La jeune fille et la nuit – Guillaume Musso
Thriller – Editions Le livre de poche (Calmann-Lévy) – 544 pages

Un campus prestigieux figé sous la neige
Trois amis liés par un secret tragique
Une jeune fille emportée par la nuit
Côte d’Azur – Hiver 1992
Une nuit glaciale, alors que le campus de son lycée est paralysé par une tempête de neige, Vinca Rockwell, 19 ans, l’une des plus brillantes élèves de classes prépas, s’enfuit avec son professeur de philo avec qui elle entretenait une relation secrète. Pour la jeune fille, « l’amour est tout ou il n’est rien ».
Personne ne la reverra jamais.
Côte d’Azur – Printemps 2017
Autrefois inséparables, Fanny, Thomas et Maxime – les meilleurs amis de Vinca – ne se sont plus parlé depuis la fin de leurs études. Ils se retrouvent lors d’une réunion d’anciens élèves. Vingt-cinq ans plus tôt, dans des circonstances terribles, ils ont tous les trois commis un meurtre et emmuré le cadavre dans le gymnase du
lycée. Celui que l’on doit entièrement détruire aujourd’hui pour construire un autre bâtiment.
Dès lors, plus rien ne s’oppose à ce qu’éclate la vérité.
Dérangeante
Douloureuse
Démoniaque…

Du bon Musso, pas mal de rebondissements.
Moi qui avais été assez déçu du dernier que j’avais lu, je suis ravie de retrouver le style et la plume de cet auteur que j’aime tant.
Ce n’est pas le meilleur mais il reste haletant et bien construit.
Voyager entre 2 époques sur la Côte d’Azur été très plaisant.


La mort des bois – Brigitte Aubert
Thriller – Editions France Loisir collection Elles Noir – 256 pages

Tétraplégique, muette et aveugle à la suite d’un attentat terroriste, Elise vit en fauteuil roulant. Elle ne désespère pas, mais un jour, alors qu’elle attend sa dame de compagnie dans un parking, elle est abordée par Virginie, sept ans, qui lui donne des renseignements inquiétants sur des meurtres d’enfants, dont celui de son propre frère. C’est la Mort des Bois qui a frappé, précise la fillette, et elle n’a pas fini. Démasquer l’assassin avant qu’il ne tue encore, telle est la tâche terrifiante à la quelle Elise doit aussitôt s’attaquer. Sous peine de mort, bien sûr : la Mort des Bois sait qu’Elise est au courant.

Quelle ambiance !
Etre aveugle, muette et tétraplégique pour une héroïne de roman c’est peu commun, mais alors quelle claque je me suis prise en me mettant dans l’histoire. C’est assez perturbant de s’imaginer à la place d’Elise quand tout bascule autour d’elle.
Elle va tenter de résoudre le mystère de « La mort des bois », rien qu’en écoutant et en communiquant avec cet index qui veut bien bouger afin de se faire comprendre.
J’ai eu du mal à rentrer dans l’histoire pleinement au départ, car beaucoup de personnages, on s’y perd parfois, mais une fois dedans on ne lâche plus le roman.
Un thriller très original.

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