La nuit, la mer n’est qu’un bruit – Andrew Miller

La nuit, la mer n’est qu’un bruit – Andrew Miller

Genre : Contemporain
Editions : Piranha
Nombre de pages : 304


Résumé :

Tout oppose Maud et Tim. Fille unique de parents modestes, c’est une scientifique brillante et une femme pondérée. Issu d’une famille nombreuse aisée, il est musicien et un peu bohème. Elle est secrète, réticente à la vie, lui exprime ouvertement ses sentiments. Ils forment pourtant un couple dont la solidité repose sur leur fille Zoé et leur passion pour la navigation. Lorsqu’une terrible tragédie les frappe, chacun réagit à sa manière. Il se réfugie chez ses parents, incapable de surmonter sa douleur et le regard de Maud. Elle décide de réaliser leur vieux rêve : traverser l’océan.
De l’Angleterre à l’Amérique du Sud, La nuit, la mer n’est qu’un bruit est un voyage fascinant au cœur des sentiments et de l’indicible. La réponse d’une femme impénétrable à l’appel du large.

Mon avis :

Service presse obtenu grâce à NetGalley.
Merci aux Editions Piranha pour votre confiance.
Sortie officielle le 24 août 2017.

Autant le dire tout de suite, je n’ai pas du tout accroché à ce roman, j’en ressort même particulièrement déçue.

Andrew Miller nous livre ici, un roman porté sur l’accumulation inutile de détails, tout au long du roman.
Des détails qui m’ont perdu dès la première partie du livre.

Le style est froid, le vocabulaire est principalement celui lié aux bateaux et à la mer, et est technique au plus haut point, énormément de termes inconnus, difficile à saisir et de plus en plus lassant au fil du récit.

Les personnages de ce roman ne m’ont pas du tout touchés.
Maud est une personne qui apparaît comme ayant de grandes difficultés relationnelles, qu’elle ne voit pas elle-même, et qui n’as pas l’air de la déranger, elle marque l’histoire par son absence.
On ne ressent aucunes émotions de sa part, ni joie, ni tristesse. La seule chose qui lui tiennent grâce est la mer et les bateaux, même sa fille ou son mari, ont l’air de peu lui importer, quant à la tragédie qu’elle subit, nous avons l’impression qu’elle passe totalement à côté. Cela m’a beaucoup dérangé.
Tim quant à lui, semble dépassé, lassé et ne souhaite pas se battre au côté de Maud.
Plus de force, plus d’envie… il m’a laissé perplexe par certains de ses choix.

L’histoire est tellement ancré sur la mer que les personnages sont mis de côté et le personnage principal devient la mer elle-même, cela est vraiment dommage car nous passons donc à côté de l’histoire, en tout cas ce fut mon cas.

Ce roman aurait pu me plaire un peu plus, si l’auteur avait travaillé un peu plus Maud et Tim.

La structure du roman ne permet pas au lecteur d’avancer, trop de longueurs avec encore des descriptions à n’en plus finir; le contenu complet d’un sac de voyage, la liste de courses complètes…, la structure manque vraiment de substance pour être apprécié.

 Pour conclure :
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Une déception pour ma part, qui se justifie par l’accumulation de détails, un vocabulaire trop technique ou l’on se perd, mais surtout à cause des personnages qui deviennent absents de leurs propres histoires.

Une réflexion sur “ La nuit, la mer n’est qu’un bruit – Andrew Miller ”

  • 17 janvier 2019 à 9 h 55 min
    Permalink

    Oh! Un livre fait pour moi.
    Merci pour ton avis détaillé. Quand les personnes n’aiment pas, souvent j’accroche et lis plus attentivement leur avis. Et là, c’est une fois plus le cas. Lu le résumé après ton ressenti et… J’irai voir si ma bibliothèque l’a !

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