Marjorie est née le 21 Août 1976 à Nevers dans la Nièvre.
Après une formation juridique, elle devient aide-soignante sur le tard, après une reconversion professionnelle.
Grande dévoreuse de livres, l’écriture s’est imposée d’elle même dans sa vie.
Les anecdotes de son métier d’aide-soignante lui ont inspiré ses deux premiers romans,
« Une parenthèse dans ta vie » (ma chronique ici), suivi du deuxième tome
« Il n’y a pas d’ombre sans lumière » (ma chronique ici).
Le 1er juin 2017 est sorti « Ces oiseaux qu’on met en cage » (ma chronique ici), son troisième roman contemporain, qui a remporté un grand succès dans mon petit cœur de lectrice.
Elle participe d’ailleurs au Concours des plumes francophones avec ce troisième titre.
Je vous laisse découvrir notre échange !
1/ Peux tu te présenter ?
Mais oui bien sûr. Marjorie, jeune quarantenaire et Nivernaise depuis toujours (avec un petit crochet par Paris il y a très longtemps^^).
Je suis une lectrice compulsive et l’écriture prend de plus en plus de place dans ma vie !
2/ Lectrice compulsive ?
Que lit tu principalement comme genre littéraire ?
Je suis beaucoup dans la mouvance feel-good. J’aime lire des livres qui me font du bien. Et ça comprend aussi bien le rire que les larmes, je sais, c’est paradoxal mais je fonctionne ainsi. Je lis beaucoup de romance, c’est mon côté fleur bleue et romantique indécrottable. Je lis des romans contemporains sur beaucoup de sujets, quelques policiers…
3/ Aurez-tu quelques livres feel-good à conseiller à nos lecteurs ?
Ceux qui t’ont le plus marqué ?
Je suis une fan absolue des romans de Virginie Grimaldi. J’ai particulièrement aimé « Tu comprendras quand tu seras plus grande« , peut-être parce que la majeure partie se passe en maison de retraite, je ne sais pas. Il y a toujours beaucoup d’émotions dans ses livres.
Dans son dernier « Le parfum du bonheur est plus fort sous la pluie« , je passais du rire aux larmes à une vitesse vertigineuse.
Je marche souvent aux coups de cœur pour un auteur, quand je lis un de ses livres, je lis les autres et les adore généralement.
4/ Depuis quand as-tu commencé à écrire, et ou puise-tu ton inspiration pour tes romans ?
Quand j’ai commencé mon premier vrai roman ? Une parenthèse dans ta vie ? Mars 2016.
L’histoire de Madeleine m’a été inspirée par une dame qui me racontait son enfance pendant la guerre.
Mon travail en tant qu’aide-soignante m’a permis de mettre en réserve quelques anecdotes. Après ce ne sont pas les vies réelles des gens que j’ai connus, mais ça me donne un point de départ et je crée ma propre histoire autour.
Maintenant, je peux trouver mon inspiration ailleurs, quelques fois le fil conducteur peut venir d’un rêve ou d’une situation vécue dans la journée.
5/ Ton métier d’aide-soignante n’est pas trop dur à concilier avec l’écriture ?
Je n’exerce plus depuis fin octobre, des soucis articulaires m’ont empêché de continuer ce métier. Et je ne peux plus officiellement être aide-soignante depuis fin mars.
Pour le moment je suis en mode « pause forcée ». Mais quand j’ai commencé à écrire je travaillais encore, j’avais mes après-midis de libres et j’écrivais sur ce temps-là.
6/ Ce « repos forcé » t’as permis d’écrire trois magnifiques romans, en si peu de temps, je vois là un talent fabuleux !
Que nous réserve tu pour la suite ?
J’ai commencé la suite des deux premiers romans, enfin plutôt un spin off puisqu’elle ne concernera pas seulement Clémence et Frédélian et qu’elle se situera quelques mois après la fin du chapitre 37 du second tome. En fait, il y aura trois histoires en parallèle : Nathaniel et Nanou, Clémence et Fred et deux autres personnes qu’on ne connaît pas encore.
J’ai des idées aussi pour une prochaine histoire mais indépendante de ce que j’ai pu écrire jusque-là.
7/ Dans tes romans, nous retrouvons toujours une personne âgée.
Est ce fait exprès ou juste un hasard ?
Non c’est volontaire. Et je pense que ce sera toujours le cas.
J’ai appris beaucoup en travaillant auprès des personnes âgées. Je souhaite que mes personnages bénéficient aussi de cette richesse en côtoyant leurs aînés.
C’est pourquoi maintenir le lien entre les générations est aussi important dans mes livres.
8/ A tu un conseil à donner aux personnes qui comme toi ont envie d’écrire ?
FONCEZ !!!
Il y a encore plein d’histoires à raconter et même si vous avez l’impression qu’elles ont déjà été écrites, lancez-vous quand même car vous y intégrerez votre propre sensibilité, votre propre style, et ferez d’une histoire, votre histoire !
9/ Je t’ai connu grâce à SimplementPro, qui met en relation des auteurs (principalement autoédité) et des blogueurs.
Pourquoi avoir choisir l’autoédition et cette plateforme spécifiquement ?
Quand j’ai sorti Une parenthèse dans ta vie, SimplementPro n’existait pas (il fallait donc l’inventer ), j’ai donc visité quelques blogs, retenu ceux qui pouvaient correspondre à la sensibilité de ce que j’écrivais et contacté moi-même ces petites fées lectrices dont tu fais partie. On m’a toujours gentiment répondu et je ne pense avoir été un jour trop insistante, j’avais bien trop peur de déranger^^. Je trouve que cette plateforme règle bien ce problème de « peur de déranger ». Si ça t’intéresse, tu y vas, sinon, tu passes ton chemin.
Une parenthèse dans ta vie a été le seul roman que j’ai envoyé à des maisons d’édition traditionnelle. Certaines m’ont répondu, d’autres non… je crois qu’au bout d’un moment j’en ai eu assez d’attendre une hypothétique réponse et je me suis lancée dans l’autoédition.
Les débuts ont été difficiles, c’est une gageure de faire ses premiers pas dans un monde inconnu, surtout quand personne n’a jamais entendu parler de toi, mais aujourd’hui je n’ai aucun regret.
J’ai fait la rencontre, même si elle ne que virtuelle, de personnes magnifiques, talentueuses et passionnées, auteurs comme blogueurs (euses).
10/ Justement que pense tu de la blogosphère en tant que lectrice/auteure ?
Je trouve qu’il y a de tout, pour tous les goûts, c’est un monde assez ouvert et les gens en général ne sont pas enfermés dans un style, ils aiment faire des découvertes.
Et en tant qu’auteure autoéditée, je pense que cette blogosphère (je n’aime pas trop ce terme, j’ai l’impression de parler d’un objet alors qu’il y a de vrais gens derrière ^^) littéraire est une chance. Si je n’avais pas fait le choix d’écrire, je pense que cela m’aurait beaucoup plu de développer un blog pour parler uniquement de mes lectures. Je comprends que ce soit une passion qu’on a envie de partager.
11/ Pour finir, peux-tu me citer 3 livres qui ont marqués à tout jamais ta vie de lectrice ?
L’Alchimiste de Paulo Coelho, Tu comprendras quand tu seras plus grande de Virginie Grimaldi et, plus récemment, Le fou de Layla de Nadia, une auteure autoéditée qui gagne à être connue.
12/ Merci de tes réponses, un dernier mot ?
J’en ai déjà tellement dit^^
Merci à toi pour cette interview en live, j’ai trouvé ça fort sympathique !
Je suis heureuse de te compter parmi les fans de Clémence et Frédélian.
J’ai adoré papoter avec toi !!!
Et je souhaite une très longue vie à ton blog !!!
Merci Marjorie pour tes réponses.
Moi aussi j’ai adoré papoter avec toi, et j’ai hâte de découvrir tes futures publications.
En attendant un bon rétablissement et une belle continuation en tant qu’auteure !
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