Les embruns du fleuve rouge – Elisabeth Larbre

Les embruns du fleuve rouge – Elisabeth Larbre

Genre : Contemporain
Editions :
Carnets Nord
Nombre de pages :
176


Résumé :

Après avoir beaucoup bourlingué, Léon s’est retiré du monde à la pointe du Finistère. Un soir de tempête, on cogne à sa porte. Il ouvre en grognant – c’est une jeune Asiatique, presqu’inanimée, qui l’appelle par son prénom. Avec Yannie, venue de l’autre bout du monde, Léon découvre l’histoire ténébreuse d’un demi-frère expatrié à Haiphong au Vietnam, d’une descendance, d’un cousinage, d’une autre culture pleine de personnages hauts en couleur, et du lourd silence cachant un affreux secret de famille.

À travers une intrigue pleine de rebondissements, tous les sentiments s’expriment : le mensonge et la violence de Ha-Sinh, le père de Yannie, la honte et la peur de celle-ci, mais aussi l’amour, l’amitié, l’humour. Naît aussi la force d’une attraction irraisonnée, celle de Léon pour ce pays lointain et inconnu…

Mon avis :

Je remercie les éditions Carnets Nord pour l’envoi de ce roman de la rentrée littéraire 2018.

Dans son premier roman, Elisabeth Larbre nous emmène en Bretagne et au Vietnam, afin de percer la mystérieuse venue de Yannie chez Léon Le Glaouneg, vieux loup solitaire reclus sur son rocher breton.

Un soir, quelqu’un frappe à la porte de Léon, celui-ci assez bourru va quand même ouvrir à cet opportun, il va alors découvrir une jeune femme asiatique trempée jusqu’aux os sur le pas de sa porte.
Beaucoup de questions se posent alors, qui est’ elle, pourquoi est’ elle venue jusqu’ici, précisément chez Léon, et surtout quels secrets cache-t-elle?

Je ne vous en dirai pas plus sur l’histoire, car il faut la découvrir pour la comprendre.

Les sujets abordés peuvent être assez durs, cependant nous sommes embarqués dans ce voyage breton et vietnamien bien rapidement.

L’amitié qui a la place central de ce roman, nous montre que malgré les différences, que ce soit culturelles, physiques, financières, sociales ou autres, l’attraction vis à vis des autres se fait assez facilement.

J’ai vraiment aimé ce roman, je l’ai lu rapidement car je voulais savoir ou l’auteure voulait nous emmener, et je n’ai pas été déçue.

Très touché par cette jeune femme qu’est Yannie et son histoire, j’ai compris que certaines cultures peuvent malheureusement empêcher des malheurs de se dévoiler et que le plus grand des naufrages peut se produire.

Ne pas se taire est important, vous le comprendrez quand vous aurez lu ce roman.

Les relations entre les personnages m’ont beaucoup plus, que soit sur le sol breton ou sur le sol vietnamien, on s’attachent à eux, on les comprend, mais on en déteste certains aussi.

La plume de l’auteur est fluide et facile à lire
Plusieurs extraits de poèmes donnent à ce roman une allure et un rythme à la fois triste, joyeux, mélancolique mais aussi et surtout motivateur à aller de l’avant.

Pour conclure :

Des secrets de famille qui vont nous faire voyager dans les méandres du passé.
Sur fond de douleur et d’amitié, ce roman vous portera vers d’autres horizons qui ne sont pas que visuels, mais aussi et surtout psychologiques.

Un très bon premier roman qui j’espère fera réfléchir sur l’importance que parfois certains secrets doivent être dévoilés afin d’éviter le pire.

 

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